KOBRO

Lot 184
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KOBRO
TRES JOLI BRONZE "FEMME DEBOUT" DE Katarzyna KOBRO (1898-1951) Sculpture en bronze à la cire perdue à patine noire réalisé en 1986 et signé "K KOBRO" et"HC". Cachet de fondeur "CLEMENTI" H : 47 cm Attestation de Mr Gilbert Clementi, maître artisan fondeur d'art dans la fonderie homonyme. Katarzyna Kobro (26 janvier 1898 - 21 février 1951), est une artiste polonaise constructiviste. Elle est connue pour ses sculptures faites de surfaces planes, éventuellement courbes, géométriques et colorées. Sa production est bien plus diverse. Elle est l'une des rares sculptrices de l'entre-deux-guerres et l'une des plus importantes. La majorité de ses travaux se trouve au Musée Sztuki à Łódź. Son œuvre est considérée comme relevant du Constructivisme, ayant été intégrée à l'exposition Constructivism in Poland 1923-1936 de 1973, dont le curateur était Ryszard Stanislawski, le directeur du Muzeum Sztuki à Łódź. Elle a en effet révolutionné la pensée de la sculpture50. Elle s'écarte de la perception de la sculpture comme un bloc, ce qui fonde la nouveauté de son apport. Sous l'influence du constructivisme, elle rejette en matière artistique l'individualisme, le subjectivisme et l'expressionnisme, leur substituant un objectivisme radical des formes. Son but étant de réaliser des œuvres abstraites, appuyées sur les lois universelles et objectives, découvertes par le biais de l'expérimentation et de l'analyse. À l'origine de la conception sculpturale de Katarzyna Kobro se trouve le concept abstrait d'espace infini. L'espace ainsi conçu est homogène et ne possède aucun lieu particulier, aucun point de référence (comme pourrait l'être par ex. le centre dans un système de coordonnées). À partir de là, Kobro tend, par ses travaux, à construire justement cette organisation de l'espace, afin qu'il n'y ait pas dans sa répartition spatiale une rupture entre le bloc sculpté et son environnement, mais que l'œuvre coexistant avec l'espace (ou intégrée si l'on préfère) devienne plus aisée à appréhender. De cette conception d'homogénéité de l'espace, découle, évidemment, la suppression de la notion de « centre » dans la composition, puisque chaque point de la sculpture est d'égale importance aux autres. Dans ses Nus, en particulier ceux de 1925-27, souvent exposés par elle, et selon Zenobia Karnica : le corps est vu comme une « unité organique » dans l'espace, avec ses propres limites naturelles (ceci à la différence de la composition de l'espace (le concept abstrait de la sculpture moderne) sans ces frontières) et propre à faire partie intégrante de l'espace infini en s'ouvrant à lui, suivant en cela les lignes directrices de l'Unisme. Les Nus considérés de ce point de vue nous révèlent un aspect qui n'a fait l'objet d'aucune recherche dans l'étude de la théorie de l'Unisme. Les œuvres les plus connues de Kobro, préservées dans le temps ou reconstituées, nous sont parvenues comme des sculptures abstraites, suspendues ou posées sur leur socle, faites de verre, de bois et de métal peints. Elle a aussi réalisé, jusqu'à la fin de sa vie, des Nus au style formel se rapprochant du cubisme. Les sculptures avant-gardistes de Kobro ont été présentées à l'inauguration du Museum Sztuki de Łódź en 1931. Elles sont actuellement dans la Sala Neoplastyczna (la salle des néo-plasticiens) du musée. Le Centre Pompidou, à Paris, a acquis en 1985 une des Compositions Spatiales de 1928 ; titre attribué Sculpture d'espace.
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